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La traditionnelle soupe à l’oignon (simple) gratinée de ma grand-mère

recette soupe à l'oignon gratiné

La soupe à l’oignon gratinée est un grand classique de la cuisine française. C’est un mets à la fois délicieux, bon marché et facile à préparer. On va vous présenter une recette facile que vous pouvez essayer pour vous remettre sur pied en vitesse après une soirée bien arrosée ou pour d’autres occasions.

Recette de la soupe à l’oignon française

Voici les principaux ingrédients :

  • 1 kg d’oignon rouge du Québec, pouvant être remplacé par de l’oignon blanc
  • Un quart de litre de vin blanc
  • 50 g de beurre de Normandie
  • De l’emmental français râpé
  • Une baguette
  • Un litre de fond de veau (le bouillon)
  • 10 g de sel
  • 4 g de poivre
Il faudra aussi prévoir du bol à soupe capable de résister à une température de 180°C (au four), la céramique sera parfaite, comme sur ces deux bols Le creuset.

Préparation

Il n’y a pas tellement de choses à préparer et c’est ce qui rend la préparation de cette soupe unique. On coupe les oignons en deux puis on les émince (en D). Puis, on fait passer l’emmental à la râpe.

La soupe à l’oignon pourra également être faite à l’aide d’un robot à soupe.

Cuisson

  • Faire fondre le beurre à feu vif et ajouter l’oignon. Remuer le mélange pendant 10 ou 15 minutes puis verser le vin blanc.
  • Lorsque la quantité de vin sera réduite de moitié, verser le fond de veau. Puis, mettre du sel et du poivre.
  • Remuer encore et laisser cuire (toujours à feu vif ) pendant environ 45 minutes. Quand ce sera fait, laissez frémir à feu doux.
  • Diviser le pain en morceaux et présenter les deux côtés au four pendant 3 minutes chacun. Faire passer également les bols au four pendant 2 ou 3 minutes.
  • Maintenant que tout est prêt, coupez le feu et disposez la soupe dans les bols réchauffés. Mettre les pains au-dessus avec l’emmental (gruyère à défaut) en gratin. Remettre les bols remplis de soupe au four pendant 3 minutes avant de servir chaud.

Dressage

Aucun dressage spécifique n’est exigé. Par ailleurs, les soupes sont déjà disposées dans des bols.

D’où vient la soupe à l’oignon française exactement ?

La légende raconte que le roi Louis XIV se serait réveillé affamé dans la nuit, alors qu’il dormait dans sa loge de chasse. Puisque sa provision ne contenait que de l’oignon, du beurre et du champagne, il était donc obligé de cuisiner. C’est alors qu’il inventa la soupe à l’oignon française.

Alexandre Dumas raconte que ce serait Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine et père de l’épouse de Louis XV, qui aurait popularisé la recette de cette soupe à l’oignon à la cour de Versailles après l’avoir appris chez un aubergiste de Champagne.

Les appellations sont nombreuses pour cette soupe à l’oignon : « soupe des pauvres », « soupe d’ivrognes », toutes renvoient à la même préparation à base d’oignon, accessible à la plupart des gens.

Les grandes occasions pour consommer la soupe à l’oignon

Selon la tradition, on sert la soupe à l’oignon le matin du Nouvel An. Elle serait excellente pour couvrir les effets (les senteurs) d’une consommation d’alcool quelque peu excessive. De plus, elle permettrait aussi de reprendre des forces en vitesse.

La coutume veut aussi qu’on la serve aux nouveaux mariés pendant la nuit de noces, histoire de partager un moment privilégié avec eux. Voilà pourquoi ces gens gardent secret l’endroit où ils veulent passer cette nuit.

Les vins blancs pour accompagner la soupe à l’oignon

En France, il est d’usage d’accorder un plat régional avec un vin issu de la même région. Comme la soupe à l’oignon est généralement originaire du département Rhône, on vous conseille les vins suivants :

  • Coteaux du Lyonnais blanc millésime 1988, 1999 ou le « 2005 » qui est considéré comme un vin d’exception du fait de sa technique de fermentation.
  • Côtes du Rhône blanc millésimes 1945, 1985, 1999, 2005, voire 1961, 1978, 1989, 1990 pour une occasion unique.

On peut aussi l’accorder volontiers avec d’autres vins français qui ne sont pas du Rhône.

Le plus souvent suggérés à cet effet sont :

  • L’Arbois blanc année 1990 ou 2000, voire, l’AB 2005 pour un moment spécial
  • Les « Bourgogne Chitry blanc 1928, 1945, 1947, 1969 », aussi appelés crus du millénaire, notamment pour les événements exigeants.
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